Fil d’actu du 31 octobre 2020

1.   COVID 19, c’est reparti

C’est reparti comme en mars, voire en pire sur certains territoires. Les postes de coordination de MSP vont certainement être mis à contribution. Vous trouverez sur cette page des pistes pour organiser ou apporter support aux professionnels de santé de votre structure. Penser à la gestion des EPI, car la consommation risque de durer plusieurs semaines.

 

2.   PLFSS 2021 (Projet de loi de financement de la Sécurité Sociale)

Le PLFSS 2021 a été adopté par l’Assemblée Nationale ce 28 octobre. Pour rappel (cf. Fil d’Actu du 03 octobre), l’article 26 permettrait aux MSP de bénéficier du « Fonds pour la modernisation et l’investissement en santé », ancien fonds pour la modernisation des établissements de santé publics et privés créé en 2000. Un amendement a été adopté en lecture dans l’hémicycle : « L’interopérabilité des logiciels informatiques est une condition au financement des dépenses engagées pour la transformation et la modernisation des systèmes informatiques ». C’est un bon ajout, car ce manque d’interopérabilité entre les logiciels est un réel souci pour permettre aux équipes d’être moins prisonnière d’un éditeur.

Voici le texte sur si cela vous intéresse. Nous verrons ce que les débats au Sénat apporteront de nouveau.

 

3.   Proposition de loi à la suite du Ségur de la santé

A la suite du Ségur de la Santé, une proposition de loi a été déposée à l’Assemblée Nationale pour tenter de légiférer sur les mesures issues des discussions. Sans étonnement, la plupart des articles de cette proposition de loi concerne l’hôpital, quelques autres les mutuelles ou encore le handicap. Voici le texte de cette proposition si vous êtes intéressés.

Cependant, l’article 1er nous concerne quant à l’organisation des équipes de soins, puisque nous voyons réapparaitre la volonté du législateur de créer une « profession médicale intermédiaire ». Il est logique d’imaginer une profession entre les bac + 9 ou 10 des médecins et les bac + 3 des infirmières. Ce ne sera sans doute pas pour demain, car il faudra les avis des conseils nationaux des ordres infirmiers et médicaux, un décret en Conseil d’Etat, l’avis de l’Académie de Médecine et l’avis des représentants des professions infirmières et médicales. Sauf si la volonté politique est acharnée, il est probable que les résistances professionnelles mettront à mal à cette idée.  A suivre.

 

Bien cordialement.